GAIA diffuse une vidéo sur le commerce de chevaux d’abattage en Amérique latine

Alors qu’un arrêt de la cour d’appel de Bruxelles a récemment été rendu dans le litige opposant Gaia à la chaîne de boucheries Renmans concernant la viande chevaline, l’association de défense des animaux dénonce dimanche dans une nouvelle vidéo le commerce de chevaux d’abattage blessés et maltraités en Amérique latine.

«Les nouvelles images que nous dévoilons aujourd’hui démontrent à nouveau la souffrance que subissent les chevaux d’abattage en Argentine et en Uruguay», souligne son président Michel Vandenbosch, qui précise que la viande est importée en Europe et notamment vendue en Belgique.

L’enquête a été menée en juin 2017 et entre octobre et décembre de cette même année. «Fractures, jambes infectées, blessures ouvertes, articulations enflammées, sabots non entretenus… les blessures graves sont fréquentes, et les chevaux sont laissés à leur sort sans aucun soin vétérinaire. Nous voyons également des animaux dans une situation de maigreur, et présentant un pelage dans un piteux état», souligne Gaia, qui dénonce en outre des cas de fraudes et un manque manifeste de traçabilité.

Dans sa communication, l’association revient aussi sur l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles du 26 mars dernier. Il ressort de celui-ci que l’association n’est pas autorisée à dire que Renmans cautionne la maltraitance des chevaux d’abattage en Argentine. Elle ne peut par ailleurs pas montrer d’images de chevaux maltraités à la clientèle de l’enseigne en question dans le but d’accuser la chaîne de cautionner et/ou d’être impliquée dans cette maltraitance de chevaux argentins.

Deux demandes rejetées

Deux demandes de la chaîne ont par contre été rejetées par la cour d’appel, notamment celle par laquelle Renmans exigeait que GAIA soit empêchée de faire publiquement le lien entre la vente par Renmans de viande chevaline d’Argentine et la maltraitance des chevaux dans ce pays latino. Une indemnisation à hauteur de 12.000 euros était par ailleurs réclamée pour les frais d’avocat, mais cette requête n’a pas abouti.

«Je suis déçu, mais GAIA n’est pas réduit au silence pour autant», souligne Michel Vandenbosch. «Pour ce qui concerne le jugement, l’organisation de défense des animaux va se concerter avec son avocat pour envisager d’éventuelles actions en justice.»

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