Après le « diesel gate », Volkswagen fait face au « monkey gate ». Le New York Times vient de révéler une expérience polémique qui remonte à 2014. L’entreprise allemande a enfermé une dizaine de macaques dans des chambres hermétiques et les ont exposés pendant des heures à des gaz d’échappement afin de démontrer la propreté des modèles diesel. À l’origine de l’expérience, l’EUGT (European Research Association for the Environment and Health in the Transport Sector), un groupe de recherche européen financé par des constructeurs allemands.
Volkswagen a présenté ses excuses et déclaré qu’ils ignoraient la nature des expériences : « Nous sommes convaincus que les méthodes scientifiques employées étaient mauvaises. Il aurait été préférable de se passer d’une telle étude dès le départ. »
En 2015, il avait été révélé que Volkswagen avait mis en circulation onze millions de voitures diesel modifiées pour masquer leurs émissions réelles. C’est une de ces voitures qui a été utilisée sur les singes.